La
Retirada, Culture et exil, mémoire et témoignages pour
le souvenir et l’histoire
La Retirada, c'est
l'exil des Républicains espagnols, chassés de leur
patrie et de leur idéal de vie, par la folie
dictatoriale de Franco et de ses partisans.
Des milliers
d'Espagnols étaient contraints de franchir la frontière
et la France qui ne les attendait pas a difficilement
accueilli, souvent dans des conditions très
particulières, ces exilés pourtant voisins, pourtant
latins, pourtant pyrénéens.
À Saint-Gaudens,
quelque 300 réfugiés sont arrivés en février 1939, dans
des trains, avant d'être regroupés dans les haras de la
ville. Puis, au bout de quelque temps, disséminés dans
les villages alentours, Miramont, Gourdan, Aulon, Alan…
Et d'y faire leur vie, d'y vivre leurs espoirs,
d'espérer une autre vie. De s'installer en Comminges et
de s'y enraciner. Parce qu'il faut bien que les racines
s'insinuent dans une terre.
Ils ont participé à
la deuxième guerre mondiale. Il existe un
monument en leur mémoire au cimetière Parisien du « Père
Lachaise » (Voir
photos ci-dessous).
En chiffre :
10 000 morts au camp
de concentration de Mauthausen qui était un camp de
concentration instauré par le régime nazi du Troisième
Reich après l'été 1940
25 000 morts
pour la France dans les rangs de l’armée française,
dans la résistance ou fusillés (voir photos sur le site
http://memoriayexilio.over-blog.com/
). Paris compte à
l’heure actuelle 17 plaques de mémoire qui leur sont
consacrées.
Jules Estaran précise
que Mémoria y Exilio n’est pas une association d’anciens
combattants, elle est une association de mémoire, mais
force est de reconnaître que toutes les associations
Républicaines Espagnoles de mémoire ont un pieds dans le
monde des anciens combattants.
La communauté a compté
plusieurs médaillés de haut rang par la République
Française (maintenant décédés) au titre de la Résistance
(Légions d’Honneur et autres distinctions)
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